lundi 25 février 2013

Maison close

 Mais de quoi ça parle vraiment : À la fin de l'année 1871, dans une maison close de luxe parisienne, le Paradis, trois femmes tentent d'échapper à la servitude imposée par les hommes. La très jeune Rose débarque à Paris à la recherche de sa mère, ancienne prostituée ; elle est piégée par un rabatteur et enrôlée de force au Paradis. Véra a 35 ans ; elle sait que la fin de sa carrière de prostituée est proche et mise tout sur le baron du Plessis, son principal client, seul en mesure de racheter sa dette. Hortense, la patronne du Paradis doit tenir ses filles et résister aux pressions d'un voyou des faubourgs qui lui réclame de l'argent.
 Maison Close est une série que j'ai découvert, il y a peu et que j'aime beaucoup. Déjà à cause de l'époque qui est très bien décrite, l'aspect politique n'est pas oublié (contexte très instable). Les actrices jouent merveilleusement bien leur rôle et l'on découvre leur vie au fil des épisodes. J'aime cette époque pour les robes, les belles coiffures, les bijoux qui rendent les femmes si belles.
L'intrigue est très prenante, les personnages toujours imprévisibles et l'on se rend vite compte que l'on ne peut compter sur personne et que c'est chacun pour soit.
Les trois premiers épisodes de la saison un, ne m'ont pas forcément plu et puis il y a un élément déclencheur et enfin la série dévient passionnante. La saison deux est loin d'être décevante.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas : 


dimanche 24 février 2013

Garonne

Résumé : 


« Il y a des renaissances qui ne s'expliquent pas. Il faut les vivre. Il faut plonger dans le creux d'une vague et en bondir tout de suite après, glacée et revigorée, se tenir là, les cheveux ruisselants, nue face à cette nature, à cette immense étendue d'une incroyable beauté, et se sentir invincible. »Garonne n'avait pas prévu de vieillir. Elle avait enchaîné jobs à l'étranger, petits boulot non déclarés, contrats aidés qui avaient peu rapporté. À l'aube de la cinquantaine, elle percevait les difficultés de cette existence au jour le jour. Quand on lui propose un vrai travail, dans une entreprise de placements de jeunes filles au pair, alors Garonne n'hésite pas. Sa patronne vit à quelques pas de chez elle, dans ce petit bout du monde aux confins du Médoc. Enfin la perspective d'une vie plus stable, plus confortable. Garonne sait que cette chance, elle ne doit pas la laisser passer. Alors elle s'accroche, malgré les filles capricieuses, les parents angoissés, et cette jeune fille au pair, plus attachante que les autres, Rose, placée en Irlande et qui ne donne plus de ses nouvelles. Garonne est prête à tout pour bien faire, y compris partir sur les traces de cette jeune fugueuse.Tantôt drôle, tantôt émouvant, Garonne est un roman sur l'espoir et la persévérance, sur la quête du bonheur.
 

Mon avis :

Garonne est un personnage très attachant, confronté comme beaucoup à effectuer des petits boulots précaires mais toujours très optimiste et dynamique. Un jour, Manu l'appelle pour lui proposé un travail dans l'urgence, Garonne accepte et nous suivons donc leurs mésaventures au sein de cette agence de recrutement de fille au pair.
Le style de l'auteur est très fluide, l'écriture très fine et agréable à lire.
Ce roman est rempli d'humour, notamment au sujet des différences culturelles (pour ce qui l'ont lu je dois dire que j'ai beaucoup aimé l'anecdote sur la jeune colombienne avec ses talons et son repas trop épicé...). Des anecdotes donc a la pelle, j'ai souvent eu du mal a suivre car d'un paragraphe a l'autre on change d'anecdotes et donc souvent je ne savais plus très bien ou j'en étais. Mais cela ne gâche en rien la lecture de ce roman très riche.
Enfin j'ai beaucoup aimé la dernière partie avec le voyage en Irlande. Les descriptions des paysages sont vraiment justes et décrivent à merveille la beauté de la péninsule de Dingle. Par contre, j'ai trouvé cette partie très différente du reste du livre comme si elle avait été fait a part ou écrit a un autre moment. J'ai eu l'impression d'être dans un autre roman.
En tout cas Garonne est une belle découverte et un très bon moment de lecture.

jeudi 21 février 2013

The paradise

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'une série que j'ai découvert et que j'aime énormément :

 
The paradise


De quoi ça parle ?
The Paradise est une série britannique librement inspirée du célèbre roman d’Émile Zola "Au bonheur des dames". Elle nous raconte la vie de plusieurs employés dans le premier grand magasin au nord de l'Angleterre. John Moray, jeune veuf séduisant en est le propriétaire et compte bien faire prospérer son affaire grâce à ses idées de management (plutôt novatrice pour l'époque) au détriment des petits commerçants de la rue.
Denise, l'héroïne, arrive de sa campagne natale pour venir travailler chez son oncle mais face à ce grand magasin, il ne gagne pas assez d'argent pour pouvoir lui fournir du travail. Elle est donc contrainte d'allée travailler chez Paradise pour subvenir a ses besoins.
Moray quand a lui est dépendant financièrement de Lord Glendenning dont la fille Catherine est folle amoureuse.

Ce que j'en pense ?
J'ai tout de suite été séduite par cette série qui est une vrai réussite. Les personnages sont tous tres attachants surtout Denise et le très beau John Moray (comme vous pouvez en juger par vous même mesdames!)


Les décors sont somptueux, ce magasin Paradise porte très bien son nom et je rêve de m'y promener moi qui adore les choses un peu vintage et rétro, je crois que je ferrais chauffer la carte bancaire (enfin je ne suis pas certaine qu'il l'accepte....). Les robes, bijoux et coiffure de ses dames sont magnifiques et font rêver.
Cette série une fois commencer, il est impossible de s’arrêter et l'on veut sans cesse voir l'épisode suivant. Pour l'instant il n'y a qu'une saison de huit épisodes mais j'espère vraiment pouvoir voir une saison deux.



Cette série n'est pas encore arrivée en France, il faut donc la visionner en VO. Je vous recommande les sous titres en français pour les non habitués a l'anglais car certains acteurs sont écossais et les accents sont parfois difficiles a comprendre.
Les épisodes ont un format un peu habituel, entre 58 minutes environ pour le plus grand plaisir du spectateur (surtout des spectatrices). Dans chaque épisode, une intrigue différente à lieu et au fur et à mesure, les liens se forment entre les personnes.

J'ai été vraiment conquise par cette série et j'ai vraiment hâte de voir une suite et puis je dois l'avouer cette série m'a donné envie de découvrir "Au bonheur des dames".


mercredi 20 février 2013

Swap St Valentin


Il y a quelques temps je me suis inscrite au swap St Valentin sur livraddict avec Salsera15.
J'ai eu le plaisir de recevoir mon colis (tout droit venu du Québec) ce matin, ce qui m'a fait très plaisir car depuis deux jours je suis clouée chez moi avec la grippe (vu la tête que j'ai, j'ai d'ailleurs du faire peur a mon facteur qui est passé a 8h30!)
Je remercie mille fois Salsera15 (ou Laurence) car son colis est juste PARFAIT et l'organisatrice : Julianany pour ce merveilleux swap.

 Je ne vous embête pas plus longtemps et vous montre le super colis que j'ai reçu : 


Vue d'ensemble
Mes petits paquets tous sortis du carton, je me suis empressée de tout ouvrir.... Et voila ce que j'ai découvert :

Toutes les surprises déballées
Beaucoup de belles surprises comme vous pouvez le voir! Déja en ce qui concerne les livres : j'ai eu la joie de découvrir "Garonne" de Fanny Brucker et "J'ai failli te dire je t'aime" de Federico Moccia : deux livres que j'ai hate de découvrir.
Salsera15 a aussi ajouté un livre de recettes a base de chocolat, je les déjà feuilleté et je crois que je vais me régaler!
Coté gourmandise, il y en a une pour moi : Werther's Original miam, ils vont pas faire long feu! et une gourmandise pour mon chéri : des cookies aux amandes (je crois que je vais l'aider a les manger car j'adore les amandes!)
J'ai également eu un marque page et surtout une magnifique carte faite maison par ma swappée qui m'a beaucoup plus car a l'intérieur elle a fait un montage avec des photos de mon chéri et moi. Un cadeau qui m'a beaucoup touché et surtout la carte est vraiment magnifique!

MERCI encore et je retrouve rapidement Laurence pour un autre swap dans les mois a venir....


mardi 19 février 2013

La séance

Résumé : 


A la fin de l'ère victorienne, Constance Langton apprend qu'elle hérite d'un manoir de famille dans le Suffolk, Wraxford Hall, de sinistre réputation : ses propriétaires et leur neveu Magnus y sont morts et Eleanor Unwin, la femme de Magnus, y a mystérieusement disparu avec sa fille, ne laissant que son journal intime. Constance va lever peu à peu les mystères qui entourent ce manoir. Pièges machiavéliques et coups de théâtre en cascade, terreurs intimes, étranges obsessions et secrètes inconvenances, tout est réuni pour faire de cet hommage très moderne au roman gothique et victorien un chef-d'œuvre du genre.

 Mon avis : 


Quand j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai eu immédiatement envie de le lire. Pourtant je ne suis pas trop adepte des romans fantastiques et étant plutôt terre à terre, j'ai toujours une peu de mal avec les fantômes, les esprits et autres créatures. En tout cas, j'ai eu raison de ne pas repousser ma lecture et de le commencer sitôt arriver dans ma boite aux lettres car c'est une très bonne surprise.

Il faut dire que l'auteur combine avec brio tout les bons éléments au départ pour que "la séance" soit un bon roman : l'époque victorienne, la campagne anglaise, un manoir ,avec dans son histoire, beaucoup d'événements mystérieux. Le décor est donc planté et tout au long des pages une ambiance inquiétante et une tension permanente ne nous quittera plus.

Pour tenir en haleine ses lecteurs, John Harwood alterne les narrateurs et ainsi donc se succède Constance, John et Eleanor et avec chacun d'eux nous changeons aussi d'époque ce qui m'a pas mal dérouté au début du roman. Chaque fois que nous pensons apprendre un nouvel élément de l'intrigue on change de personnage. Maintenant après lecture, je me rends compte que ce procédé est drôlement habile car le suspense est à son comble et puis cela permet de nous donner que les révélations par bride quand les pièces du puzzle s'assemblent les unes aux autres. Ces trois personnages se confient a nous sous la forme de journal ce qui fait que l'on s'y attache très vite et chacun mène sa propre enquête pour lever le voile sur les secrets qui entoure Wraxfort Hall. J'ai aimé que parfois l'on puisse revive une scène plusieurs fois mais toujours d'un point de vue différent.

L'écriture de l'auteur épouse parfaitement le roman : fluide et pas trop moderne au point qu'on pourrait croire qu'il a été écrit a l'époque ou se déroule l'action.
C'est pour moi une première rencontre avec l'auteur et je me suis empressée d'aller emprunter a la bibliothèque un autre de ses romans pour découvrir un peu plus son univers que j'ai beaucoup aimé avec "la séance".
En tout cas, ce roman est magistral et envoutant et je le recommande vivement.

vendredi 15 février 2013

Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices

Résumé : 


Madame Pamplemousse est l'histoire de Madeleine, forcée de travailler chaque été dans l'immonde restaurant Le Cochon Hurleur de son détestable oncle, Monsieur Lard. Bien qu'elle soit une excellente cuisinière, là-bas, Madeleine a seulement le droit de faire la plonge. Mais un jour elle découvre par hasard le plus merveilleux des magasins : tenu par Madame Pamplemousse, cet endroit paisible, discret, est rempli de mets extraordinaires venus d'un autre monde - salami de Minotaure, bacon de ptérodactyle, etc. Découvrant la boutique et l'excellence de ses produits, Monsieur Lard oblige Madeleine à espionner Madame Pamplemousse pour lui voler ses secrets et faire ainsi du Cochon Hurleur le restaurant le plus prisé de Paris. Mais l'amitié qui naît entre Madeleine, Madame Pamplemousse et son drôle de chat Camembert, pourrait bien contrecarrer ses projets.

Mon avis : 


Parfois il est indispensable pour moi de retomber en enfance et de lire un livre jeunesse. J'avais repéré les aventures de Madame Pamplemousse depuis un certain moment en librairie et puis en début de semaine, j'ai craqué!
Ce premier tome est une belle surprise et est très prometteur. Il donne envie de vite découvrir la suite. L'écriture de l'auteur, Rupert Kingfrisher est vraiment très agréable, fluide et il n'y a aucun temps mort dans l'histoire. Sue Hellard signe les illustrations qui sont en parfaite harmonie avec le texte et vraiment très réussies.
Ce conte est étonnant et plein de fraicheur avec juste ce qu'il faut de fantastique pour nous faire rêver de ce monde est tout semble possible. L'humour est très présent et l'on a le sourire aux lèvres très souvent. Les personnages sont attachants et comme toujours dans les contes très structurés : l’héroïne malheureuse mais malicieuse qui va reverser la tendance, le méchant monsieur Lard, madame Pamplemousse qui a plus d'un tour dans son sac sans oublier son chat Camembert. J'ai beaucoup ri des noms des personnages car j'ai lu ce livre en anglais. Je ne sais pas si les petits anglophones comprendront mais pour moi française ça m'a beaucoup fait sourire.
On y découvre aussi en toile de fond Paris, de manière un peu rétro et avec beaucoup de charme et puis toutes les descriptions de senteurs et de la boutique de Madame Pamplemousse m'ont absolument séduite. Tantôt appétissante tantôt repoussant, j'imagine cette boutique avec les yeux émerveillés d'un enfant.
Un conte pour les petits mais aussi pour les grands qui ont gardé leur âme d'enfant.

jeudi 14 février 2013

Les cèdres du Kangchenjunga

Résumé : 


Hélène a 19 ans en 2002, elle étudie la philosophie à la Sorbonne. Le week-end elle travaille comme vendeuse dans une boutique de la chaîne Athéna qui distribue des produits d'artisanat fabriqués en Inde. C'est un monde nouveau qu'elle découvre et qui la conduira à New York où son professeur lui proposera de s'intéresser au travail des enfants. Dans les faubourgs de Delhi elle tentera de comprendre le développement de ce pays qui l'envoûte et l'attire. Sa quête la conduira jusqu'à Darjeeling et sur les pentes du Kangchenjunga.
Ce roman d'amour poétique, se situe sur fond d'Histoire récente. De Mai 68 au 11 septembre 2001, les personnages cherchent à comprendre les valeurs du monde dans lequel ils vivent et le sens de leur action.

Mon avis : 


Un grand merci à Babelio et aux éditions Tensing pour m'avoir permis de découvrir ce petit bijoux.
Ce roman nous raconte la rencontre entre Hélène, étudiante studieuse en troisième année de philosophie et Philippe, brillant médecin. Pour aider sa sœur, ce dernier ouvre une petite boutique de bijoux et de foulard issu de l'artisanat indien. Hélène y est embauché pour travailler le week-end et pouvoir ainsi financer ses études. Entre elle et son patron, né de suite une vraie complicité. Chacun des deux éprouve le besoin de voir l'autre, de parler avec l'autre... mais c'est bien sur un amour impossible. Philippe a l'âge d’être son père, il est marié a Aurélie, père de famille et récemment grand-père tandis qu'Hélène est en couple avec Franck.
Malgré cela, il ne rate jamais l'occasion de se rencontrer et de discuter ensemble de philosophie, de politique, de voyage ou encore d'art. Tous deux a perdu un être cher et a vécu cette souffrance du deuil qui les rapproche encore plus.

J'ai vraiment beaucoup aimé leurs échanges passionnants et me suis souvent identifiée au personnages d'Hélène qui doit avoir a un ou deux ans près le même âge que moi. C'est une jeune fille très intéressante, ouverte d'esprit, et très curieuse du monde qui l'entoure. Elle a de nombreuses opinions et idées sur le monde qui l'entoure mais  malgré ça elle sait écoutée et aime avoir l'avis d'autres personnes pour en sortir plus cultivée. Son personnage m'a énormément plu car l'auteur l'a vraiment approfondi au maximum ce qui l'a rend très vivante.
Philippe est quand a lui le personnage masculin comme je les aime. Homme parfait, intelligent, père attentif, je crois que comme Hélène j'aurais été très vite sous son charme.

L'année qui suit, Hélène part a New-York et y rencontre Melvin son professeur de philosophie qui l'incitera à partir en Inde pour finaliser son mémoire de fin d'étude qui porte sur le travail des enfants.
Encore une fois, j'ai été surprise par la détermination de la jeune femme, son désir de partir sur le terrain, de se rendre compte par elle même de la situation du pays et d'aller rencontrer directement la population.
Les descriptions de l'auteur y sont fascinantes et l'on y découvre les différentes facettes de ce pays qui se développe de jours en jours. L’Inde est longuement évoqué au fil des pages mais je retiens également les descriptions de la Grèce, du Liban ou encore de New-York.

On ressort de cette lecture profondément changé, comme Hélène a son retour d'Inde, on voit la vie d'une autre manière. On se dit que l'on a de la change de vivre dans un pays riche, de pouvoir faire des études et de choisir sa vie. Les descriptions des paysages nous font réfléchir sur tous ces endroits de nature sauvage, encore préserver de l'homme et de sa course au développement. On a également un autre regard sur la politique, sur les religions, sur les guerres et sur les bétises humaines.
A travers les longues descriptions de paysages, l'auteur nous fait découvrir les richesses que nous offre notre planète.

Enfin un dernier mot pour vous parler de la couverture de ce roman réalisé par Marion Frebourg que je trouve vraiment très belle et qui se marie harmonieusement avec le texte d'Eric Jacquet-Lagrèze.

mardi 12 février 2013

Claude François : Côté coulisses

Résumé :


Dans cet ouvrage réunissant plus de 500 photos étonnantes, inattendues et pour la plupart, jamais publiées, on découvre un Claude François authentique dans les coulisses de sa vie d artiste, un lieu inaccessible qui a souvent fait rêver et intriguer les fans. Grâce à ces clichés, les portes des loges s ouvrent enfin. On y rencontre une idole frappante de vérité loin du narcissisme nécessaire à tout homme public. Dans cette immersion à l envers du rideau, se profile l image d un être rare, à la dimension solaire dont la vie est tout entière consacrée à son métier.
Ce livre dévoile également pour la première fois une TV Graphie française des plus complètes ainsi qu une liste de tous les concerts que Cloclo a donnés au cours de ses 16 ans de carrière. En se basant sur les agendas personnels de l artiste, les notes de service, les feuilles de route et les carnets de répétitions des Clodettes, l auteur a pu restituer ainsi le parcours d une idole nommée Claude François.
Grâce à « Côté coulisses », vous allez donc pouvoir suivre Cloclo de ville en ville, de TV en TV et
vous faufiler derrière le rideau pour découvrir le chanteur tel que vous ne l avez jamais vu.
Une immersion totale dans le quotidien d un artiste éternel.

Mon avis :


Ma critique arrive avec un triste anniversaire, puisque le mois prochain, cela fera 35 ans que le célèbre Claude François est décédé. Je me pose souvent la question de savoir ce qu'il serait devenu s'il n'avait pas connu cette mort tragique. A quoi ressemblerait-il aujourd'hui? Comment aurait évoluer sa musique? etc....
Malgré mes 25 ans, il reste un chanteur que j'aime beaucoup et je ne lasse pas d'écouter certaines de ses chansons. Je ne me qualifierais pas de fan, loin de là car de par mon jeune âge je ne connais pas beaucoup sa discographie (juste les chansons les plus célèbres) et de sa vie j'en sais peu également.
J'ai donc beaucoup apprécié ce livre qui retrace la carrière du chanteur à travers des photos dont certaines inédites (ou du moins que je n'avais jamais vu). J'ai aimé le traitement de photos, elles sont toutes en noir et blanc et surtout le montage du livre qui sur certaines pages regroupent des bandes entières de pellicules (cela m'a rappelé des souvenirs d'avant le passage au numérique ou je voyais mon père mettre ses pellicules dans son appareil argentique). Avec ce genre d'appareil, on avait parfois la (mauvaise) surprise de découvrir des photos ratées a cause du flash ou de la luminosité et l'auteur du livre a choisi de ne pas les enlever ce qui rend l'ouvrage encore plus intéressant selon moi.
Au fil des pages, on y découvre l'artiste, l'ami, l'amant mais aussi le père de famille. Le texte qui accompagne les photos complètent très bien les clichés. Malheureusement, il s'est dit tellement de chose sur le chanteur, tellement de livres ou d’émissions télé ont été faite qu'il est difficile d'écrire encore des choses inédites.
Un recueil qui ravira les fans c'est certain mais aussi les nostalgiques des années 60-70 et de Claude François.

lundi 11 février 2013

A moi pour toujours

Résumé : 


« À moi pour toujours » : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l’université un jour de Saint-Valentin. Elle est d’abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d’autant plus troublante qu’elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l’équilibre n’était qu’apparent, et la tension monte jusqu’à l’irréparable...

Mon avis :


La Saint Valentin approchant, j'ai eu envie de découvrir ce roman. C'est ma deuxième rencontre avec Laura Kasischke puisqu'il y a quelque temps, j'avais essayé de lire les revenants (je dis bien essayé car je n'avais pas réussi a aller jusqu'au bout!). J'avais donc envie de lui laisser une seconde chance en découvrant un autre de ses romans.
Et bien la encore c'est une grosse déception pour moi. Dès les premières pages, ce livre m'a agacé, voir carrément énervé. L'héroïne, Sherry est le vrai stéréotype de la femme mature et bourgeoise des États-Unis avec grosse voiture, maison en banlieue et fils a l'université. Elle nous raconte ses états d'âme qui ne m'ont absolument pas intéressé. De plus j'ai eu du mal à la cerner, tantôt prude et coincée, tantôt complètement nymphomane, j'ai souvent eu du mal a suivre ses fantasmes et encore plus ceux de son mari. Bref, l'ambiance qui ressort de ce livre m'a mise mal a l'aise.
Enfin les histoires d'animaux morts sont vraiment peu crédibles a mon gout, d'accord pour glisser un présage de malheur par ci par la mais la j'ai vraiment trouvé ça trop!
Je ressors de ce livre vraiment pas convaincu, et je pense avoir besoin de laisser du temps s'écouler avant de retenter de lire un livre de Laura Kasischke.

dimanche 10 février 2013

Macarons


Aujourd'hui dimanche je me suis lancée pour la première fois dans la confection des macarons au chocolat. Bon comme le montre la photo, j'ai un peu raté l'esthétique mais ma poche a douille était trop petite et elle a craqué en plein milieu de la confection des coques donc j'ai fait ce que j'ai pu.... Par contre niveau goût il n'y a rien a redire ils sont extra!




Pour m'aider j'avais deux livres de recettes :

Macarons aux éditions mango


Je pense le meilleur livre pour débuter, les recettes y sont simples et variées, et surtout très bien expliquées et imagées.
On y retrouve les recettes de base comme les macarons aux chocolats, à la framboise, ou encore à la vanille et puis des recettes un peu plus poussées, comme nectarine-abricot, ou crème de marron et chocolat mais rien d'extravagant. Les photos vous font saliver un peu plus a chaque page car elle sont très belles.
Mis a part la présentation et le dressage qui n'est pas très facile, je pense qu'avec ce livre il est impossible de rater sa recette car les étapes sont détaillées a la perfection.
Bref un bon investissement car ce livre est vraiment clair et peu cher et les macarons délicieux.

 Et puis j'avais aussi ce coffret qu'une amie m'a offert :

        Macarons aux éditions Hachette Pratique

Et la honnêtement, je ne recommande absolument pas.
Les recettes sont compliquées (pour vous donnez quelques exemples) :
-macarons cédrat confit et myrte
-macarons a la gelée de vin épicée
-macarons au safran
et bien d'autres encore.... Alors il est vrai que je suis difficile mais la franchement ça ne me donne pas envie de les réaliser.
Les recettes sont faites de manière à réaliser 45 à 50 macarons alors a moins d'avoir de nombreux invités vous êtes forcement obligé de réduire les proportions ce qui est pas toujours évident....
Ensuite dans ce coffret nous est offert une feuille de cuisson en silicone, j'étais super contente sauf que quand j'ai déroulé cette dernière je l'ai trouvé minuscule. A vu d’œil je dirais que l'on peut y mettre une dizaine de coques (soit 5 macarons) donc pas vraiment utile...
Et enfin une poche à douille très utile pour réaliser les coques et s'est craqué a la première utilisation et qui m'a permis d'avoir autant de pâte sur les doigts et sur mon plan de travail que sur ma feuille de cuisson.
Bref, vraiment je suis extrêmement déçu par ce coffret.

samedi 9 février 2013

La fille de son père


Résumé :


Trois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l’occasion d’un dîner d’anniversaire. Dans la maison d’enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancœurs s’invitent autour de la table. Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles. Un premier roman acéré, qui sonde les rapports doux-amers de trois jeunes femmes et d'un père.


Mon avis :


Avant de commencer à vous parlez de ce roman, comment passer à côté de cette très belle couverture (éditions Points). Il s'agit d'un photo réalisé par Hannah Assouline qui "colle" parfaitement au livre et l'on le comprend au fil de notre lecture.
Parlons contenu maintenant. La fille de son père commence par la fin. En effet des les premières pages ont assiste a un évènement (un enterrement) puis on revient en arrière et l'on apprend a connaitre les personnages petit à petit. Je n'aime pas trop les romans qui commencent comme ceci mais malgré tout l'auteure a réussi à "me mener en bateau" et m'envoyer sur une fausse piste pendant une bonne partie du roman. Ce n'est qu'avec les dernières pages que l'on comprend vraiment ce qui se déroule au début du livre.
La narration ici est intéressante car les rebondissements se succèdent uniquement lors des rencontres familiales autour d'un repas (noël ou anniversaire). Au début, on a l'impression que cette famille est ordinaire car comme dans chaque famille ces retrouvailles sont souvent sources de conflits et de chamailleries. Pourtant au fil des pages, on se rend compte que tout ça est bien plus profond : qu'il existe de vrais rancœurs entre ce père autoritaire, ces trois sœurs et cette belle mère qui a du mal à trouver sa place.
Anne Berest aborde de nombreux thèmes avec son premier roman : la filiation, l'illégitimité, les secrets de famille, le deuil.... Le sujet de la paternité est très bien traité, l'écriture est sensible ce qui donne un roman juste. Un premier roman réussi et une auteure à suivre.

jeudi 7 février 2013

Happy sex

Résumé :


 D’habitude, Titeuf se pose plein de questions sur la sexualité des ados. Cette fois, Zep, son créateur, met en scène la sexualité des adultes dans un album en forme d’« aphrodisiaque du rire ». Jamais vulgaire mais toujours aussi drôle, Zep montre que la vie intime d’un couple peut aussi être amusante, burlesque ou cocasse. Un album hilarant à lire à deux…
(source : fnac.com)

Mon avis :



Avec cet album j'ai retrouvé le papa de Titeuf. Les dessins sont d'ailleurs très ressemblant mais la comparaison s’arrête là! Avec Happy sex, je pensais découvrir une bande dessinée destinée aux plus grand enfant (type adolescent) or après lecture je comprends bien mieux le sticker collé sur la couverture qui indique "réservé aux adultes".
Zep va droit au but, ne passe pas par quatre chemins et appelle un chat un chat. Les dessins sont crus et osés mais jamais vulgaires. On découvre des scènes où interviennent plusieurs couples souvent en décalage sur leur sexualité mais rarement en harmonie. (Y'a-t-il autant de couples que ça qui ne s'entendent pas en matière de sexualité? Il y a de quoi se poser la question....)
Les scènes sont courtes donc plutôt difficile de s'attacher à un couple et je ne me suis vraiment jamais reconnue dans aucune des scènes. J'ai donc abordé cette lecture avec un certain recul....
Cet album se lit vite malgré tout : moins de trente minutes suffisent pour avoir parcouru l'intégralité de la BD. Quelques blagues m'ont fait rire mais j'en ai trouvé certaines plutôt lourdes.
C'est donc pour moi un bilan plutôt mitigé, et je vais sans doute faire "tâche" car toutes les critiques que j'ai pu lire jusqu’à présent sont plutôt élogieuses. Enfin j'assume mon avis qui n'est que le mien et surtout je ne suis pas une grande connaisseuse en matière de BD. Dans le même genre, j'avais adoré les deux tomes de "Fraise et Chocolat" où l'on suit vraiment un couple, ou l'on se reconnait et surtout ou les blagues sont plus fines selon moi.

mardi 5 février 2013

Madame Hemingway

Résumé : 


Chicago, octobre 1920. Dans la ville qui vibre sur les derniers airs de jazz de la Nouvelle Orléans, la douce Hadley Richardson rencontre un garçon de vingt ans, grand et svelte, cheveux noirs et yeux noisette, avec, sur la joue droite, une fossette irrésistible. Il s’appelle Ernest Hemingway et méduse l’assistance avec ses récits sur la Grande guerre dont il est rentré blessé à la jambe pour avoir tenté de sauver des vies en Italie. Hadley qui ignore tout du jazz mais joue Rachmaninov avec passion succombe à l’air bravache et aux regards de braise du jeune homme. Elle a vingt-huit ans.
Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au cœur d’une « génération perdue » d’écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald…
Entre l’alcool qui coule à flots, la guerre des ego et la beauté des femmes qui l’entourent, Ernest travaille péniblement à ce qui sera bientôt Le soleil se lève aussi. Son premier roman lui apportera fortune et consécration. Mais à quel prix ? Hadley, qui s’acharne à rester fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre à ses exigences et rester sa muse, sa complice, son épouse …face à la belle et perfide Pauline Pfeiffer?...

Mon avis :



Avec Madame Hemingway, Paula Mclain entraine ses lecteurs dans le Paris des années 20 et l'on y rencontre un nombre impressionnant d'artistes de l'époque.
Ici la narratrice est Hadley, la première épouse du grand Ernest Hemingway. Sous les yeux de sa femme, on découvre les débuts difficiles de l'auteur, ses échecs et sa motivation. On entre dans l'intimité de ce couple fusionnel  dont tout le monde s'étonne qu'ils soient si amoureux et si proche. On découvre leur vie, leurs déplacements de pays en pays et surtout Paris en toile de fond.
Le style de l'auteur est fluide et se lit très bien mais malgré ça j'y ai trouvé quelques longueurs. D'autant qu'on sait tous que ce mariage va se finir par un divorce. Le fait de connaitre la fin avant même de commencer m'a un peu gâché la lecture et j'avais hâte d’arriver aux dernières lignes.
Hemingway m'apparait un peu plus sympathique après avoir lu ce roman même si aucun de ses défauts n'est caché.
Une lecture agréable mais pas pour autant un coup de cœur.

samedi 2 février 2013

La maison du bout du monde

Résumé :


Issus de la génération Woodstock, Bobby et Jonathan sont inséparables depuis l’enfance. Désormais adultes, les voici réunis à New York, autour de Clare, l’amie, l’amante et la mère, avec laquelle ils vont tenter d’inventer la famille des années 80. Mais l’insouciance laissera vite place aux désillusions, et la fin d’un monde devient pour le trio une évidence.

Mon avis :


Première rencontre avec Michael Cunningham et je dois dire que je ne suis pas déçue par ce roman.
Le roman se découpe en trois parties. Dans un premier temps, nous faisons la rencontre de Jonathan et Bobby deux adolescents, très proche, issus de deux milieux différents. Jonathan a ses deux parents, ils vivent tous les trois dans un foyer stable tandis que Bobby voit peu à peu sa famille disparaitre et est plutôt livré à lui même.
On les voit grandir ensemble, expérimenter la drogue sur fond de musique des années 70. Puis une séparation a lieu lorsque Jonathan part a l'université. Le lecteur entre donc dans la deuxième partie du roman, celle que j'ai préféré ou Bobby et Jonathan se retrouve a New York et ou l'on fait la connaissance de Clare. Ils décident de vivre à trois et surtout de vivre comme bon leur semble.
La troisième et dernière partie est plus sombre : un bébé nait et  tout trois décident de partir vivre a la campagne mais tout ce bonheur n'est qu'éphémère et ce mode de vie hors norme ne pouvait durer....
J'ai été agréablement surprise par la description des sentiments qui est faite par l'auteur. On ressent vraiment l'amour entre ses trois personnages grâce à une réelle profondeur dans l'écriture.
Les thèmes abordés sont nombreux : l’homosexualité (tabou dans les années 70), la maladie et surtout le sida (qui apparait dans les années 80), la vie et ses insatisfactions où les choix que l'on peut prendre, la mort....
Un livre qui fait réfléchir, car les trois héros ne se contentent pas de subir leur vie, de tomber dans la routine. Ils se posent sans cesse des questions sur ce qu'ils veulent vraiment et chacun apporte sa vision de la vie.
Une très belle découverte et un bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir d'autres romans de l'auteur.

vendredi 1 février 2013

Cuisine et Correspondance

Cuisine et correspondance : Une amitié en 82 recettes



Résumé :

Lilly et Val sont des amies de longue date. Pas n'importe quelles amies, les meilleures qui soient ! Elles ont des caractères très différents, des familles très différentes, mais c'est aussi cela qui fait leur force. A l'âge de 7 ans, elles ont fondé un petit club consacré à la cuisine, devenue le fil rouge de leur amitié. Depuis, les années ont passé, et elles n'ont cessé de s'envoyer des lettres et e-mails dans lesquels elles ont partagé leurs espoirs, leurs chagrins, leurs secrets les plus intimes et leurs… recettes ! A mesure que ces petites filles deviennent adolescentes, puis jeunes femmes, et enfin femmes, les lecteurs se régalent de leurs expériences de vie et de cuisine. Peu importe qu'elles ne suivent pas le même chemin, ou qu'elles ne se comprennent pas parfois, Lil et Val se retrouvent toujours grâce à leur club de recettes. Jusqu'à ce qu'un stupide malentendu mette fin à leur belle complicité. Des années plus tard, elles essaient timidement de renouer, mais une découverte saisissante risque de les séparer à jamais…

Mon avis :


Cuisine et correspondance est un roman que je veux lire depuis sa sortie, j'étais donc impatiente d'en dévorer les pages (sans mauvais jeu de mot bien sur!) et je pense que j'en attendais beaucoup trop car je ressors de cette lecture pas mal déçue.
Mais commençons par parler de la mise en page : le format du livre est attractif car différent des formats auxquels on nous habitue, la couverture aux couleurs flash attire le regard et puis quand on feuillète les pages ont découvre differents support : lettres, recettes de cuisine, articles de presse....
Les recettes justement parlons-en, je ne les ai pas encore testé mais toutes m'ont l'air simples et appétissantes et c'est sans doute ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre.
Car parlons maintenant de l'intrigue, si on peut appeler ça comme ça, que l'on devine des les premières pages et qui n'est dévoilé qu'a la fin du roman. Entre temps, nous avons une succession de lettre entre deux adolescentes avec des passages longs et parfois inintéressants.
Et puis cette fin, cette "happy-end" digne d'une romance américaine m'a fortement déplu.