samedi 30 décembre 2017

La fille de Brooklyn

Résumé :

Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer.
L’horizon scintillait. C’est là qu’Anna m’a demandé : « Si j’avais commis le pire, m’aimerais-tu malgré tout ? »
Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire.
Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
– C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.

Mon avis : 

Deuxième coup de cœur pour un roman de Guillaume Musso. Après Un appartement à Paris, me voilà à nouveau conquise par La fille de Brooklyn. Écouter en livre audio, lu par Rémi Bichet, j'avais beaucoup de mal à arrêter l'écoute tant, j'étais prise par le récit et le suspense.

Notre narrateur est un écrivain à succès : "Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion. Ils peuvent servir de viatique pour affronter les épreuves de la vie.", qui élève seul son jeune fils depuis le départ de sa femme. Depuis six mois, il file le parfait amour avec Anna mais au final, il connaît peu son passé et quand elle lui révèle un secret enfoui, il prend la fuite le temps de digérer l'information.
"– Donc tu l’admets : tu as des secrets !
– Mais tout le monde a des secrets, Raphaël ! Et c’est très bien comme ça. Nos secrets nous définissent. Ils déterminent une partie de notre identité, de notre histoire, de notre mystère.
"

Malheureusement Anna disparaît et il va tout mettre en œuvre pour la retrouver et surtout pour en savoir plus sur son passé. "Oui, je t'aime, mais je ne sais plus qui j'aime. Pour aimer quelqu'un, il faut le connaître, et je ne te connais plus. A présent, j'ai l'impression d'être face à deux personnes."

Comme je le disais plus haut, le suspense est présent du début à la fin. L'ambiance est noire et notre narrateur est très attachant. L'écriture de Musso est fluide et la lecture de Rémi Bichet est parfaite. L'édition Audiolib comprend également un entretien avec l'auteur qui nous parle de son roman et qui apporte certaines lumières sur le récit. Bref, je ne peux que vous le recommander pour 2018 si vous n'avez pas encore découvert ce titre.

vendredi 29 décembre 2017

CHALLENGES 2018

Aujourd'hui, je vous parle de mes différents challenges pour 2018. Le but étant de m'aider a lire le plus possible et à faire baisser ma PAL (c'est une de mes bonnes résolutions pour cette nouvelle année alors j’espère m'y tenir !)

Cet article va combiner 5 challenges de Livraddict + le ReadingClassicsChallenge2018 (ça sera plus facile pour moi de gérer un seul article plutôt qu'un article par challenge) :
- ABC 2018
- ABC Policier/Thriller 2018
-  ABC Jeunesse/Young Adult 2018
- ABC Romance 2018
- Challenge  Les dames en noir 
- ReadingClassicsChallenge2018
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ABC 2018 (organisé par Nanet)

 - A :
- B : Benjamin Black / Christine Falls / Policier/ 390 pages [ma critique]
- C : Black Crouch / Wayward Pines, tome 1 / Science-fiction / 315 pages [ma critique]
- D :
- E :
- F : Le destin de Laura U. / Susana Fortes / Contemporain / 202 pages [ma critique]
- G : Outlander, tome 3 : Le voyage / Diana Gabaldon / Romance / 1013 pages [ma critique]
- H :
- I :
- J :
- K : Kevin Kwan / Singapour millionaire / Chick-lit / 640 pages [ma critique]
- L :
- M : Liane Moriarty / Le secret du mari / Contemporain / 498 pages [ma critique]
- N :
- O : Christophe Ono-Dit-Biot / Birmane / Contemporain / 409 pages [ma critique]
- P : Alessandro Piperno / Persécution / Contemporain / 430 pages / [ma critique]
- Q :
- R : La terre des mensonges / Anne B. Ragde / Contemporain / 351 pages [ma critique]
- S : Durian Sukegawa / Les délices de Tokyo / Contemporain / 224 pages [ma critique]
- T : Estelle Tharreau / De la terre dans la bouche / Thriller / 250 pages [ma critique]
- U :
- V :
- W :
- Y :
- Z :
Bilan : 11 / 26 lecture
4722/ 500 pages
6 / 5 genres

 

ABC Policier/Thriller 2018 (organisé par Salhuna)

 - A :
- B : David Bell / Fleur de cimetière [ma critique]
- C : Caleb Carr / L'aliéniste [ma critique]
- D :
- E :
- F : 
- G :
- H : Sophie Hénaff / Poulets Grillés [ma critique]
- I :
- J :
- K :
- L : Thomas Lejeune / Sans toi, on continuera [ma critique]
- M :
- N : Jo Nesbø / Les cafards [ma critique]
- O : María Oruña / Le port secret [ma critique]
- P : Carmen Posadas / Petites infamies [ma critique]
- Q : Xiaolong Qiu / Visa pour Shanghai [ma critique]
- R :
- S : Viveca Sten / La reine de la baltique [ma critique]
- T :
- U :
- V :
- W :
- Y :
- Z :
Bilan : 9/26

ABC Jeunesse/Young Adult 2018 (organisé par EmmaV)

 - A : Les disparues de Pumplestone / Audren [ma critique]
- B :
- C :
- D : Les deux Gredins / Roald Dahl [ma critique]
- E :
- F : 
- G :
- H :
- I :
- J :
- K :
- L :
- M : Le jour des baleines / Michael Morpurgo [ma critique]
- N :
- O :
- P : Blue : la couleur de mes secrets / Camille Pujol [ma critique]
- Q :
- R :
- S :
- T :
- U :
- V :
- W :
- Y :
- Z :
Bilan : 4/26

Challenge ABC Romance 2018 (organisé par Callysse)


 - A :
- B : Stratageme amoureux / Mary Balogh [ma critique]
- C : Wallbanger / Alice Clayton  [ma critique]
- D :
- E :
- F : 
- G : Outlander, tome 2 : Le Talisman / Diana Gabaldon [ma critique]
- H :
- I :
- J : La mariée de Ceylan / Dinah Jefferies  [ma critique]
- K :
- L :
- M :
- N :
- O :
- P :
- Q :
- R : L'agence de mme Evensong, tome 1 : Dans les bras d'une héritière / Maggie Robinson [ma critique]
- S :
- T :
- U :
- V :
- W :
- Y :
- Z :
Bilan : 5/26

 

Challenge Les dames en noir (organisé par Zina)

Le principe

>    Lire des romans noirs, des thrillers ou des policiers écrit par des femmes
- Petites infamies / Carmen Posadas [ma critique]
- La maison biscornue / Agatha Christie [ma critique]
- Agatha Raisin enquête, tome 09 : Sale temps pour les sorcières / M.C. Beaton [ma critique]
Agatha Raisin enquête, tome 10 : Panique au manoir/ M.C. Beaton [ma critique]
- La reine de la Baltique / Viveca Sten [ma critique]
- Poulets grillés / Sophie Hénaff [ma critique]
- Agatha Raisin enquête, tome 11 : L'enfer de l'amour / MC Beaton [ma critique]
- Le port secret / María Oruña [ma critique]
- Le poison de la vérité / Kathleen Barber [ma critique]
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Bilan : 9 lectures

#READING CLASSICS CHALLENGE (organisé par lillyandbooks sur twitter) 


- Janvier : Jules Verne
=> Le Secret de Wilhelm Storitz [ma critique]

- Février : Albert Camus
=> /
 - Mars : Truman Capote
=> Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote [ma critique]
- Avril : Marivaux
=> La Fausse Suivante, suivi de L'École des Mères et de La Mère Confidente/ Marivaux [ma critique]
- Mai : Emile Zola
- Juin : Guy de Maupassant
- Juillet : Honoré de Balzac
- Juin : Alice Munro
- Septembre : William Shakespeare
- Octobre : Gustave Flaubert
- Novembre : Edith Wharton
- Décembre : Jane Austen / Charles Dickens

 

DES PAVES POUR LA PLAGE (21/06 au 22/09) 


https://i62.servimg.com/u/f62/10/07/52/81/captu624.png

http://i39.servimg.com/u/f39/10/07/52/81/captu106.png

1. Outlander, tome 3 : le voyage / Diana Gabaldon [ma critique]

2. Singapour millionaire / Kevin Kwan [ma critique]

Total : 2 lectures
1652 pages

 


dimanche 17 décembre 2017

Outlander, tome 1 : Le chardon et le tartan

Résumé : 

Au cours d'une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d'un menhir. Elle s'en approche et c'est alors que l'incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement ! 1743. L’Écosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l'occupant anglais et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône. Plongée dans un monde de violences et d'intrigues politiques qui la dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les multiples épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps. Elle connaîtra l'aventure et les périls, l'amour et la passion. Jusqu'au moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant qu'elle aura découvert et le bonheur qu'elle a connu et qui, désormais, lui paraît si lointain...

Mon avis : 

Je suis la série TV, Outlander depuis ces débuts en 2014 et cette semaine, j’étais triste de quitter Claire et Jamie après la diffusion du dernier épisode de la saison 3. Je me suis donc fixée l'objectif de lire les livres avant la reprise de la saison 4 en septembre 2018. J'ai donc avalé les 852 pages en a peine 5 jours tant ce premier tome est réussi. La série étant très fidèle au livre, j'ai eu peu de surprise et je me suis régalée. 

"Chaque jour, des milliers de gens disparaissent. N'importe quel policier vous le confirmera. Mieux encore, interrogez un journaliste. Les avis de recherche sont le pain quotidien de la presse.
Des adolescents fuguent. De jeunes enfants se perdent ou sont kidnappés. Des femmes au foyer au bord de la crise de nerfs prennent l'argent du ménage et sautent dans un taxi qui les emmène à la gare la plus proche. Des financiers internationaux changent de nom et se volatilisent dans la fumée de leur havane.
La plupart réapparaissent tôt ou tard, morts ou vifs. Au bout du compte, toutes les disparitions finissent par s'expliquer.
Enfin... presque toutes
." Claire et son mari Franck sont en voyage en Écosse pour partir sur les traces des ancêtres de Franck. La seconde guerre mondiale est finie depuis peu, et les deux tourtereaux sont contents de pouvoir enfin se retrouver. Mais Claire part se promener sur une colline où sont érigées des pierres et par magie, elle passe à travers et se retrouve deux cents ans plus tôt. Elle est secouru par des Highlanders et l'aventure ne fait que commencer.

L'écriture de Diana Gabaldon m'a plu, et je dois dire que je suis agréablement surprise par tout l'univers qu'elle a crée. Je n'ose imaginer toutes les recherches historiques, la documentation et le travail pour écrire un roman de ce type. On voyage vraiment, on découvre les us et coutumes de l'époque, leurs croyances et notamment les légendes écossaises : 
"- Tu as bon cœur, Sassenach. Mais tu ne sais pas à qui tu as affaire.
- A des fées, c'est ça? Les superstitions ne me font pas peur. Tu y crois, toi, aux fées ?
Il hésita un long moment.
- Non. Mais pour rien au monde je ne passerai une nuit sur une colline aux fées. La différence, tu vois, c'est que j'ai reçu une instruction, Sassenach. Chez Dougal, j'ai eu un bon précepteur allemand qui m'a appris le latin et le grec. Plus tard, a dix-huit ans, j'ai étudié l'histoire et la philosophie en France. J'ai eu tout loisir de m'apercevoir que le monde ne s’arrêtait pas aux collines et à la lande des Highlands, aux chevaux des eaux et aux lutins de la foret. En revanche, la plupart des gens d'ici ne se sont jamais éloignés de chez eux de plus d'une journée de marche, généralement pour se rendre au Serment de leur clan, ce qui peut arriver deux fois au cours d'une existence. Leur univers se limite aux lochs et aux falaises. Tout ce qu'ils connaissent du monde, c'est ce que leur en dit le père Bain dans ses sermons à la messe du dimanche. Ça et les contes...
"

L'intrigue est passionnante et le suspense présent du début à la fin. Les rebondissements s'enchainent et le lecteur ne s'ennuie pas une seconde. J'ai retrouvé une Claire, déterminée et forte, et un Jamie, drôle et courageux. J'ai également adoré les personnages secondaires qui gravitent autour. Je ne sais toujours pas quoi penser de Geilis mais seul le temps me le dira.

samedi 16 décembre 2017

L'indivision

Résumé : 

Martin et Virginie, frère et sœur, s'aiment d'un amour passionné, mais interdit. Ils ne parviennent pas à mettre fin à leur relation incestueuse.

Mon avis : 

L'inceste, voilà un thème plutôt difficile à aborder en BD et plus généralement dans la littérature. Pourtant le pari est réussi pour cet album signé Benoît Springer et Zidrou.

On y fait la connaissance de Martin et Virginie, frère et sœur, qui s'aiment depuis de nombreuses années. Ils ont essayé plusieurs fois de mettre fin à leur relation sans jamais y parvenir.  Au fil des pages, aucun jugement n'est émis et l'on découvre une belle histoire d'amour mais aussi beaucoup de souffrance. "Les souvenirs, Martin, c'est comme les bons vins. A force de les regarder prendre la poussière dans ta vie, ils tournent au vinaigre."

J'ai malgré tout un point qui m'a chagriné, c'est la tolérance qui règne autour d'eux. Je doute que dans la vie de tous les jours, une relation de la sorte soit si bien acceptée. En effet, Virginie est mariée et son mari sait qu'elle entretient une relation avec son frère. Pourtant, il ferme les yeux et attends patiemment qu'elle lui revienne. "- Je savais. Depuis le début, je savais. Je ne les ai jamais surpris, non. Je n'ai jamais cherché à le faire, non plus. Je l'ai lu dans leur yeux, voilà tout. Depuis, je vis avec leur secret. J'en suis même le gardien. Je n'ai pas besoin de connaître les détails. Où ils se voient. Ce qu'ils se disent. Ce qu'ils font. A quoi cela servirait-il ? Il est l'océan, il est le large. Je suis son port d'attache. Son phare rassurant."
Martin, lui entretien une relation avec une collègue de travail et va lui faire la confession de son amour incestueux. Là encore, la jeune femme est très compréhensive. 



jeudi 14 décembre 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow city

Résumé : 

Jacob et les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l’attaque des Estres, des âmes damnées, sur l’île Cainholm. Les voilà donc livrés à eux-mêmes ! Après avoir essuyé une tempête entre Cainholm et le continent, Jacob et ses amis s’échouent sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Entre fuir des Estres déguisés en soldats, des rencontres avec des animaux singuliers, et la recherche de la dernière Ombrune en liberté afin de redonner à la directrice de l’orphelinat sa forme humaine, cette deuxième aventure de la série s’annonce palpitante et pleine de frissons !

Mon avis : 

Quelle déception ! Moi qui avait beaucoup aimé le tome 1, je suis difficilement parvenu à la fin de cette suite. 

C'est lent, il se passe moins de choses que dans le précédent livre et surtout, je trouve que ce tome perd de son intérêt. Jacob, en effet, faisait plein de découvertes notamment à propos des enfants particuliers, de Miss Peregrine ou encore des boucles et des créatures fantastiques. C'était vraiment passionnant de découvrir tout cela avec lui. Or, ici, on dirait qu'il est déjà familier avec tout ça ! "Cette idée me plaisait : que la particularité ne soit pas un manque, mais quelque chose en plus. J'aimais penser que l'on possédait quelque chose qui faisait défaut aux gens normaux, plutôt que le contraire., Que nous étions augmentés, et non diminués."

Je trouvais le personnage de Miss Peregrine atypique et charismatique. Elle apportait beaucoup à la précédente aventure, mais manque de chance ici, elle est réduite en oiseau et donc on en parle presque pas.

Dommage !

dimanche 10 décembre 2017

La femme à droite sur la photo

Résumé :

Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.

Mon avis : 

Nouvelle lecture d'un roman de Valentin Musso et après Les cendres froides et Sans faille, je suis a nouveau conquise par La femme à droite sur la photo. 

Dans les années 60, aux États-Unis, Elizabeth Badina, une actrice montante disparaît du jour au lendemain. A-t-elle été assassinée? A-t-elle disparu de son plein gré? "Elisabeth Badina ne verra jamais son nom ni son visage sur les murs de la ville. Elle ne sera jamais adulée par les foules silencieuses des salles de cinéma."
Quarante ans après, le mystère reste entier. Son fils David Badina, devenu scénariste et qui peine a trouver l'inspiration est contacté par le metteur en scène, Wallace Harris, qui travaillé avec Elizabeth sur son dernier film. C'est l'occasion pour lui David de reprendre l'enquete. 

Valentin Musso nous entraîne dans l'Amérique des années 60. C'est la grande époque pour le cinéma mais les années du Maccarthysme ne sont pas loin. Cette chasse aux communistes et la liste noir d'Hollywood constitue la trame de fond du roman. Le suspense est présent du début à la fin et il est difficile de lâcher ce roman si prenant. 

David, notre héros, est vraiment un personnage attachant et ses faiblesses et doutes y sont certainement pour quelque chose. "40 ans… Lorsqu’il m’arrivait de penser à mon âge, c’est-à-dire de plus en plus souvent, je prenais conscience d’avoir déjà vécu la moitié de ma vie sans rien avoir accompli d’extraordinaire – je songeais que Mozart était mort à 35 ans en laissant derrière lui la bagatelle de six cent vingt-six œuvres." Il se confie à nous, à la première personne, et l'on se sent vraiment proche de lui. Sa quête de vérité sur la mort de sa mère nous entraîne dans un roman passionnant que je vous conseille vivement. "Ma mère... Je n'ai aucun souvenir d'elle. Je n'avais même pas un an lorsqu'elle a disparu. Pour la plupart des gens qui se rappellent encore de cette époque - la fin des années 50, celle des grandes productions hollywoodiennes -, Elizabeth Badina n'est plus qu'un nom. Celui d'une jeune actrice qui se volatilisa mystérieusement durant le tournage de La Délaissée, le troisième film de Wallace Harris."

dimanche 3 décembre 2017

Le viking qui voulait épouser la fille de soie

Résumé : 

Sur une île du sud de la Suède au Xe siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l'Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l'Est. De l'autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa sœur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d'Or. Mais la belle ville d'Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.

Mon avis : 

Katarina Mazetti est plutôt connu pour ses romans drôles et légers comme Le mec de la tombe d'à côté ou Les larmes de Tarzan mais j'étais curieuse de la découvrir dans un roman historique. Les critiques que j'avais pu lire étaient soit très bonnes soit très mauvaises et je voulais me faire mon propre avis. Ayant terminé ma lecture, je peux vous dire que je suis mitigée.

L'auteur nous entraîne au Xe siècle et l'on apprend énormément sur les vikings qui peuplaient la scandinave. On découvre une autre civilisation, avec des coutumes a part, une religion différente faite de plusieurs divinités, bref c'est un régal sur ce point de vue. 
"- Pourquoi vos dieux doivent ils forcément être tous les mêmes ? Ai je dit. Chez nous, nous avons beaucoup de dieux qui nous aident de différentes manières dans la vie ! Personne ne s'en tient à un dieu en particulier, ni à tous, mais nous ne nous battons pas pour savoir lequel est le meilleur!"

Par contre, j'ai moins aimé les personnages et l'intrigue autour d'eux. Je n'ai pas réussi à m'attacher a aucun d'entre eux et a vraiment rentré dans le récit. 


Malgré tout je suis contente de cette lecture qui m'a fait découvrir un peuple et un peu de l'histoire Scandinave.

Lu dans le cadre du challenge :
- Le temps à l'envers (2017/1900) 

Détective Conan, tome 13

Résumé : 

Hattori découvre la véritable identité de Conan. Aoyama fait un clin d'œil aux films du genre Gozilla.
Énigmes principales:
Les triplés. Un suicide douteux: la fleur et le papillon. La tragédie du monstre Goméra.

Mon avis : 

Je continue doucement ma progression dans les avntures de Conan et ce tome 13 est une nouvelle fois a la hauteur. 

Tout d'abord, on découvre la révélation du meurtrier de l’enquête précédente ou un groupe de fan de Sherlock Holmes c’était réunis et malheureusement cette rencontre c’était révélée mortelle. Deux morts et une tentative de meurtre plus tard Conan a pu nous révéler qui est l'assassin. Par contre, il s'est fait démasqué par  Hattori qui a deviné son identité. J'ai aimé cette fin, et le fait que quelqu'un est enfin démasqué notre héros. J'espère que cela va mettre un peu de piquant pour la suite.

Vient ensuite l'affaire des triplés. Un père de famille est assassiné sous les yeux de Conan et ses amis qui pense avoir reconnu le meurtrier. L'enquête aurait été beaucoup trop simple et il s'avère que le meurtrier potentiel a deux frères. Ce sont des triplés et ils se ressemblent tous. Un des trois ment et Conan va devoir démêler le vrai du faux. C'est une bonne enquête, pleine de retournement de situations.

Dans une suicide douteux, ici l'intrigue est inversé. Comme dans un épisode de Columbo, on connaît le meurtrier des les premières pages et l'on assiste au raisonnement de Conan pour coincer le meurtrier. La encore c'est une bonne enquête, mais je me demande juste comment l'auteur arrive à inventer une histoire pareil. Je ne vous en dit pas plus mais l'histoire du fil de pêche et du produit a lentilles, il fallait y penser.

Enfin, ce tome s'achève sur La tragédie du monstre Goméra. Conan et ses amis se rendent sur le tournage d'un film ou le personnage principal est un montre. Cela ressemble fort à Godzilla mais ici il s'appelle Goméra. C'est en réalité un costume avec à l'intérieur un véritable acteur. Seulement, le monstre va commettre un meurtre. Qui a bien pu se cacher dans le costume, c'est ce que Conan va devoir trouver.

Ce treizième tome est une réussite et il me tarde de lire la suite !

Ailleurs

Résumé : 

Quittant l'Australie avec ses deux enfants, Olivia se réfugie en France dans la demeure familiale où elle a grandi. Après des années d'absence, elle y retrouve sa mère et son frère, de retour avec sa femme. Dans cet univers fragile, riche en émotions, chacun tente de tenir bon tandis qu'un tragique secret les rapproche sans cesse d'une possible rupture... Conte noir et fascinant, Ailleurs est à la fois troublant, subtil et profond.

Mon avis : 

Première rencontre avec la plume de Julia Leigh et je dois dire que je suis conquise pas son style. Ailleurs est un court récit où l'on fait la connaissance d'Olivia et de ses deux enfants. Olivia a fui l'Australie et un mari violent et la voilà de retour chez sa mère dans une maison bourgeoise française. C'est l'occasion aussi de revoir son frère Marcus et sa femme, qui vient d'accoucher d'un enfant mort-né qu'elle refuse d'enterrer tout de suite. 

Voila comment on pourrait résumer le livre et pourtant le récit est plein d'allusions, de secrets que l'on devine aux fils des pages. Pourtant, après cette lecture, le lecteur n'a pas toutes les réponses aux questions qu'il se pose. Il reste des zones d'ombre et cela donne plus de poids au roman, à ce huis-clos oppressant et sombre. Je pense d'ailleurs que le titre VO est plus adapté : Disquiet (comprenait inquiétude) plutôt qu'Ailleurs en français.

Bref, c'est pour moi une très bonne découverte. Je suis contente d'avoir pu découvrir Julia Leigh et j'ai passé un bon moment avec ce court roman que j'ai dévoré d'un trait.


lundi 27 novembre 2017

La vague

Résumé : 

Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux États-Unis dans les années 1970.
Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement, la Vague, aux slogans fort : "La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action". En l'espace de quelques jours, le paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur livre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

Mon avis : 


Il y a longtemps que j'entends parler de ce roman et je me suis enfin décidée à le découvrir et comme la plupart des avis, je suis conquise par ce récit.

On fait la connaissance de Ben Ross, un professeur d'histoire qui aborde le nazisme et l'holocaust avec ses élèves. Ces derniers lui posent beaucoup de questions et ne sachant répondre, il va mener une expérience en créant un mouvement La vague.

C'est un récit poignant, effrayant mais vraiment prenant. Le livre est court et je l'ai dévoré dans la journée. C'est une histoire dont on ne sort pas indemne et qui perturbe mais qui devrait être lu par les plus jeunes. On dit que l'histoire est un éternel recommencement et c'est malheureusement une preuve de plus. " Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément;
et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles.
"


dimanche 26 novembre 2017

Les disparus du pont de pierre

Résumé :

"Rentrez chez vous, la mort est partout !" Cornélia ne s'est jamais remise de la mystérieuse disparition de sa mère, quelques années plus tôt. Est-elle seulement encore en vie ? Alors qu'elle interroge des gens qui pourraient la renseigner, la jeune fille fait la connaissance de Romain, seize ans, qui vend ses croquis dans la rue. Lorsque le garçon disparaît à son tour, l'enquête de Cornélia et de Niko, son frère jumeau, prend un tour étrange qui va les mener bien plus loin qu'ils ne l'avaient imaginé : au-delà de leur époque, au plus sombre de l'histoire de Bordeaux... pendant l'épidémie de peste noire du XIVe siècle !

Mon avis : 

Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Castelmore pour l'envoi de cet ebook. Quand, j'ai lu le résumé, j'ai eu immédiatement envie de me plonger dans ce roman pour retrouver Bordeaux, ville que j'ai visité cet été et que j'ai adoré.

Dans ce roman jeunesse, nous faisons la connaissance de Cornélia et de son frère jumeau Niko, âgés de 15 ans. Tous deux sont intrigués par une série de meurtres le long du fleuve et décide d'y mettre leur grain de sel. C'est comme cela qu'il rencontre Romain, un jeune SDF qui va faire chavirer le cœur de Cornélia. Seulement ils ne sont pas au bout de leur peine et vont se retrouver mêlés à bien des dangers.
"- Tu l'as vu, ce géant ? le provoque Romain, un brin ironique.
- Non , mais des potes qui sortaient de la supérette du quai Richelieu l'ont repéré alors qu'il traversait le pont à toute allure comme s'il avait des bottes de sept lieues et le diable aux trousses.
- Et il était flanqué d'un clébard monstrueux, un engin de la taille d'un yéti avec des dents de requin, complète Félix, moqueur.
Les deux jeunes échangent un regard entendu : parmi les nombreuses légendes que colportent les déshérites, la plus extravagante est bien celle de cette créature mi-homme, mi-rapace, qui hante les abords de la ville avec un loup-garou. Certains la disent tapie dans les entrailles de la base sous-marine ; d'autres affirment l'avoir aperçue derrière la gare, errant, assoiffée de sang et de meurtre, parmi les bâtiments désaffectés de la SNCF. Tous ceux qui bavassent sur le pavé ou dans les dortoirs des haltes de nuit s'accordent à accuser cet être malfaisant des crimes inexpliqués perpétrés dans les parages.
"

Difficile de résumer l'histoire dans son entier car il se passe tellement de choses aux fils des pages. L'histoire mêle enquête policière, une pointe de fantastique, un voyage dans le temps qui nous fait découvrir Bordeaux au Moyen-Âge, bref, le lecteur n'aura pas le temps de s'ennuyer. Le seul point que je pourrais reprocher c'est que ce livre est vendu comme un roman unique. Or pendant toute ma lecture j'avais l'impression que je n'avais pas toutes les clefs en main pour comprendre toute l'histoire, qu'il me manquait certains éléments. Après une rapide recherche sur le net, j'ai découvert que Les disparus du pont de pierre est en fait, un tome 2, et qu'une précédente aventure de Cornélia et de Niko a déjà été publiée sous le titre : Le vampire de Bacalan. 

Malgré ça, on passe un très bon moment de lecture. Nos deux héros sont très attachants, déterminés et vraiment très matures pour leur âge. J'ai aussi beaucoup aimé leur complicité. L'intrigue est pleine de suspense et une fois commencé il est difficile de lâcher de le roman. Et puis, on découvre un pan de l'histoire de la ville qui est fort intéressant. C'était ma première lecture de Jeanne Faivre d'Arcier, et je dois dire que j'ai apprécié sa plume. Je me demande par contre, si elle est elle-même originaire de la ville et d'où elle tient son certain mot / expression de son vocabulaire qui m'était totalement inconnu et qui je pense provienne de la région Bordelaise. Pour moi, qui suis originaire du nord de la France, j'ai souris plusieurs fois lors de ma lecture. Bref, c'est une belle découverte.

samedi 25 novembre 2017

Ma vie de Bacha Posh

Résumé : 

La famille d’Obayda aurait bien besoin d’un peu de chance : depuis l’accident de leur père, la vie dans la campagne afghane n’est pas facile pour la fillette de dix ans et ses sœurs. La tante d’Obayda a une idée pour leur porter bonheur : transformer la fillette en bacha posh, c’est-à-dire la faire passer pour un garçon. D’abord désemparée, Obayda – désormais appelée Obayd – devient amie avec Rahim, une autre bacha posh. En sa compagnie, elle va découvrir la liberté…

Mon avis : 

Tout d'abord, je souhaite commencer cette critique en remerciant Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Castelmore pour l'envoi de cette ebook, que j'avais repéré à sa sortie. En effet, j'avais depuis longtemps envie de découvrir un roman de Nadia Hashimi, c'est maintenant chose faite !

Contrairement aux autres romans de l'auteur, Ma vie de Bacha Posh est un roman jeunesse qui nous offre un voyage en Afghanistan. On y fait la connaissance d'Obayda et de sa famille. Son père s'est retrouvé amputé d'une jambe suite a un attentat et la famille sans ressource à du fuir Kaboul pour se réfugier dans un petit village. C'est déjà une chamboulement dans la vie de cette petite filles et de ses sœurs aînées. Mais Obayda n'est pas au bout de ses surprises quand sa fille décide la transformer en petit garçon et d'en faire une bacha posh.

Bacha posh, voila un terme que je ne connaissais pas avant d'avoir lu ce roman. C'est une pratique toujours d'actualité au Pakistan et en Afghanistan, qui consiste à élever une de ses filles en garçon pour combler la honte de ne pas avoir engendré de fils. De plus, de manière superstitieuse, cela augmenterait les chances d'avoir un garçon lors d'une future grossesse. 
De manière générale, le livre ne juge jamais cette pratique, difficile a comprendre pour nous occidentaux mais nous montre les différences entre homme et femme. Un garçon a toujours bien plus de libertés : pouvoir sortir sans être accompagné, être exclu de taches ménagères, avoir de meilleurs rations alimentaires.... Il nous montre aussi la difficulté des enfants a trouver leur identité. Pour un roman jeunesse, je l'ai trouvé vraiment intéressant car il soulève beaucoup de question. Il est donc adapté a un large public : les petits comme les grands seront comblés avec ce roman.

L'intrigue est prenante et les personnages tellement attachant, notamment Obayda et Rahim(a). J'ai été impressionné par le niveau de maturité. Je suppose que la vie ne leur a pas fait de cadeaux et que forcement en Afghanistan, on est amené a grandir plus vite.
J'ai également été touché par son destin, par le choix de sa famille qui est malheureusement encore aujourd'hui d'actualité :
- [...] Peut-être que ce n’était pas pour aujourd'hui.
- Comment ça?
- Tu sais, le destin et tout ça.
- Tu crois au destin ?
Rahim ralentit et me laisse le rattraper. On marche côte à côte, coude contre coude. Il fait noir mais ça ne m’embête pas. C'est comme un bras autour de mes épaules. Rahim réfléchit à ma question avant de répondre.
- Parfois, j'y crois, et parfois non. Disons que si quelque chose de bien m'arrive, je préfère croire que le destin n'a rien à voir là-dedans. J'aime mieux penser que j'y suis pour quelque chose.
- Et si c'est quelque chose de désagréable ? Tu vas croire au destin ?
La voix de Rahim devient froide et dure.
- Dans ce cas, j'aimerais que le destin soit une personne pour pouvoir lui donner un bon coup de pied dans la figure.  

Bref, j'ai eu un vrai coup de cœur pour ce court roman qui nous offre un dépaysement total, un regard sur d'autres coutumes et qui est remarquablement bien écrit. La fin pour Obayda se veut optimiste et il ne reste plus qu'a espérer que pour les générations futures, le sort des femmes évoluera. 

mercredi 22 novembre 2017

Agatha Raisin enquête, tome 07 : A la claire fontaine

Résumé : 

La population d'Ancombe, village voisin de Carsely, est divisée suite à l'arrivée d'une société d'eau minérale qui veut exploiter la source d'eau douce. Agatha Raisin, qui travaille pour les relations publiques de cette société, enquête sur le meurtre du président du conseil du village qui aurait été assassiné avant de pouvoir donner son accord pour l'exploitation de la source.

Mon avis : 

Après un séjour par Chypre dans le tome précédent, on retrouve Agatha dans les  Cotswolds. Le petit village d'Ancombe se dispute une source d'eau douce : faut-il préserver le lieu ou l'exploiter. La population est tellement divisée qu'un meurtre est commis. Heureusement Agatha et James vont se lancer dans l'enquête. 

Même si j'ai passé un excellent moment, je pense que c'est le tome que j'ai le moins aimé des 7. L'enquête est moins prenante et les personnages un peu moins attachants. Heureusement Agatha est la et l'écriture de M.C. Beaton toujours aussi drôle. Malgré tout je reste très contente d'avoir découvert cette série et je file de ce pas commencer le tome 8.

mardi 21 novembre 2017

Agatha Raisin enquête, tome 06 : Vacances tous risques / Agatha Raisin, book 06: And the Terrible Tourist

[Lu en anglais]

Summary :


In this sixth delightful outing Agatha travels to the north of Cyprus, only to contend with her estranged fiance, an egregious group of truly terrible tourists, and a string of murders as scorching as the Greek sun.

My review :

Je continue ma découverte des aventures d'Agatha Raisin et cette fois, ce n'est pas au cœur des Cotswolds que j'ai atterri mais à Chypre. En effet, notre héroïne quitte son petit cottage sur un coup de tête pour rejoindre James après le fiasco de leur mariage. Mais le reconquérir va être plus difficile que prévu.

I continue to discover Agatha Raisin's adventure ans this time, the book didn't bring me to the middle of Cotswolds but to Cyprus. Agatha left her little cottage to meet James after their desastrous wedding ceremonie and re-kindle their relationship... not so simple.""And what about you, Agatha ?" asked Olivia. "Rose told us she remembered reading about you. Your husband was murdered just as you were about to marry James here. It's a wonder he's forgiven you."
"He hasn't and he won't ever." said Agatha, her eyes suddenly filling with tears. "Excuse me." She rose to her feet and went to the toilet and leaned against the wash-hand basin. What is up with me ? she thought. Is this the menopause? Should I go on hormone-replacement therapy? Or maybe I need a good psychiatrist to tell me that my infatuation for James is because I'm sick in the head."


Chypre étant une des destinations favorite des britanniques, Agatha et James vont faire la connaissance d'un groupe d'anglais en vacances. Un d'eux va être assassiné et vous connaissez la suite : notre duo d'enquêteur va partir a la recherche du meurtrier.

As Cyprus is one of the most favourite destination for british people, Agatha and James will meet a group of english there for the holiday. One of them will died and you know the rest : our pair of investigators will start to track the murderer.

C'est une bonne enquête qui m'a offert du dépaysement. L'auteur ponctue d'ailleurs son récit de quelques informations sur l'île que je ne connais pas et que j'ai donc apprécié. J'ai également été heureuse de retrouver Charles que l'on avait rencontré dans une précédente enquête. Bref, encore une fois, j'ai passé un excellent moment.

It is really a good story with a bit of tourism. The writer added to the fiction some information about the island that is interesting for me or other reader who don' know the place. I really appreciated  meeting Charles again in this sixth adevnture. ""You actually look good in that black dress"
"Thank you. You musr be the only man in this hot climate to wear a tie." Charles was wearing a striped silk tie with an impeccable white shirt and a white linen suit. "Don't you ever sweat?"
"Only when I'm making love to you, Aggie"
Agatha sighed."
I really enjoyed reading this and I'm looking forward to the seventh.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Read in english 2017-2018
- Objectif du mois

mercredi 15 novembre 2017

Death in August

[Lu en anglais]

Summary :

Florence, summer 1963. Inspector Bordelli is one of the few policemen left in the deserted city. He spends his days on routine work, and his nights tormented by the heat and mosquitoes.

Suddenly one night, a telephone call gives him a new sense of purpose: the suspected death of a wealthy Signora. Bordelli rushes to her hilltop villa, and picks the locks. The old woman is lying on her bed - apparently killed by an asthma attack, though her medicine has been left untouched.

With the help of his young protégé, the victim's eccentric brother, and a semi-retired petty thief, the inspector begins a murder investigation. Each suspect has a solid alibi, but there is something that doesn't quite add up . . .


My review : 

Prêt pour un voyage en Toscane sous la chaleur étouffante du mois d'Aout 1963? Prêt pour une rencontre avec un policier hors-norme et des personnages charismatiques? Prêt pour mener l’enquête?

Ready for a trip in Toscany under the stuffy heat of August 1963? Ready to meet an unuasual inspector and some charismatic characters ? Ready to investigate ?

Marco Vichi signe ici le premier tome d'une saga qui s'annonce prometteuse. Le récit est fluide et le roman se lit très vite. L’enquête est lente, pas de sang ou de descriptions macabres mais une enquête qui se veut pourtant prenante. Une fois commençait, il est impossible de lâcher le livre. Il me tarde maintenant de lire la suite.

Marco Vichi is the writer of the promising inspector Bordelli saga. Even if the instigation is slow, without any blood or macabre descriptions like many of thrillers or crime books today, the story takes you and it is difficult to put down. I can't wait to read the second book "Death and the olive grove" and to return to Italy with inspector Bordelli.

Lu dans le cadre du challenge :
- Read in English 2017-2018

vendredi 10 novembre 2017

Captain Alatriste

[LU EN ANGLAIS]

Summary :

Captain Alatriste is a swordsman for hire in Spain in the 1620s - a time when Court intrigue is high and the decadent young king has dragged the country into a series of disastrous wars. As a hired 'blade', Alatriste becomes involved in many political plots and must live by his wits. He comes face to face with hired assassins, court players, political moles, smugglers, pirates and of course, the infamous Spanish Inquisition...
All the stories are told by Inigo Balboa, Alatriste's young page. The cast of characters also includes Quevedo, an irrepressible subversive poet who likes to start fights in the local tavern, the kind-hearted innkeeper and ex-prostitute who shares Alatriste's bed, the elegant Count of Guadalmedina, the beautiful but deadly Angelica de Alquezar, and a whole host of underworld figures.
Perez-Reverte wrote the Captain Alatriste series as a homage to the adventure books that had been his own initiation into the world of reading as a boy - books such as Dumas's The Three Musketeers.

My review :


Une fois n’est pas coutume, j’ai découvert le Capitaine Alatriste, il y a quelques années, via la série TV espagnole « Las aventuras del Capitán Alatriste » avec dans le rôle principal Aitor Luna et j’étais curieuse de lire les livres.
Once again, I discovered Captain Alatriste in a Spanish TV series « Las aventuras del Capitán Alatriste » starring Aitor Luna and that make me want to read the books.
He was not the most honest or pious of men, but he was courageous. His name was Diego Alatriste y Tenorio, and he had fought in the ranks during the Flemish wars. When I met him he was barely making ends meet in Madrid, hiring himself out for four maravedis in employ of little glory, often as a swordsman for those who had neither the skill nor the daring to settle their own quarrels. You know the sort I mean : a cuckolded husband here, outstanding gambling debts there, a petty lawsuit or questionable onheritance, and more troubles of that kind. It is easy to criticize now, but in those days the capital of all the Spains was a place where a man had to fight for his life on a street corner lighted by the gleam to two blades.
In all this Diego Alatriste played his part with panache.

Tout d’abord, que l’on ait aimé ou pas, le travail de l’auteur est remarquable. Il nous fait voyager  et décrit à merveille le siècle d’or espagnol.
First of all, whether we like it or not, the work of the writer is remarkable. He takes us to new places and wonderfully describes the Spanish golden age.
“Perhaps because a man's true homeland is his childhood, despite all the time that has gone by, I always remember the Tavern of the Turk with nostalgia. The place, Captain Alatriste, and those hazardous years of my boyhood are all gone now, but in the days of our Philip the Fourth, the tavern was one of four hundred in which the seventy thousand residents of Madrid could quench their thirst. That comes to about one tavern for every one hundred and seventy- five citizens. And that is not counting brothels, gaming houses, and other public establishments of, shall we say, relaxed or dubious moral ambience, which in a paradoxical, unique, and never-again-to-be the same Spain were visited as frequently as the churches - and often by the same people.”

Ensuite nous rencontrons des personnages attachants : Alatriste lui-même mais aussi notre narrateur : un adolescent que le capitaine a pris sous son aile. Tous deux vivent des aventures pleines de suspense. Malgré tout ça, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup d’action dans ces pages. Peut-être dû au fait qu’il s’agit d’un premier tome et que l’auteur souhaite installer son intrigue ? Seule la lecture de la suite le dira.
Then we meet endearing characters: Alatriste himself but also our narrator, a teenager that captain took under his wing. Both live adventures full of suspense. In spite of that, there is not a whole lot of action in these pages. I suspect this is due to the fact that it’s the first book of the saga and the author wants to set his plot in place? Only reading the sequel will tell us for sure.

Pourtant le lecteur ne s’ennuie pas une seconde, l’écriture d’Arturo Perez-Reverte est pleine d’humour et de descriptions passionnantes. C’est une plaisir à lire et il me tarde de lire la suite.
Even so, the reader is not bored for a second, the writing of Arturo Perez-Reverte is full of humor and exciting descriptions. It's a pleasure to read and I cannot wait to read more.
"What news of your petition?" Vicuna asked with interest.
The poet swiped his mouth with the back of his hand. A few drops of wine had fallen on the cross of Santiago embroidered on the breast of his black sleeved doublet.
"I believe," he said "that Philip the Great is wipping his ass with it."
"That itself is an honor," Licenciado Calzas argued.
Don Francisco appropriated another jug.
"In that case" - there was a pause as he drunk - "the honor is to his royal ass. The paper was good, a half-ducat a ream. And I wrote it in my best hand."

Lu dans le cadre du challenge : 
-Read in English